Thứ Bảy, 3 tháng 8, 2013

À nos cher(e)s ami(e)s disparu(e)s


Lorsque je me remémore toutes ces années passées à l'université Laval, il me vient certains souvenirs concernant mes amis qui sont déjà partis dans le monde de l'au delà. J'aimerais partager avec vous ici quelques uns de ces souvenirs.
Comme vous le voyez et le ressentez, la plupart d'entre nous sont entrés dans la soixantaine et plus et donc nous ressentons l'urgence de nous rencontrer pour partager et échanger nos souvenirs et expériences de vie.
Ta Cong Bang:
Un des amis qui était étudiant à l'université Mc Gill s'appelait Ta Công Bang. Je l'ai connu au cours d'été d'anglais  à l'université de Montréal en 66 et tout de suite nous étions devenus amis. C'était lui qui m’a montré comment nouer correctement une cravate. Il n'avait pas beaucoup d'amis et il était toujours seul. Bien que nous sommes séparés physiquement Québec et Montréal, je gardais des liens amicaux avec lui.
Quand il avait fini ses études d'ingénieur, il avait acheté  une vieille Volkswagen et faisait le métier de livreur en attendant de trouver un meilleur boulot. Je savais qu'il ne pouvait trouver  un meilleur job car il vivotait en attendant de retourner au Vietnam. Je sentais qu'il n'était pas heureux ici et la fin de la guerre lui donna l'occasion enfin de retourner dans son pays natal qui lui manquait terriblement depuis ces années estudiantines.
Aussi quand il m'annonça qu'il retourna définitivement au VN, j'allais lui rendre visite à Montréal pour lui dire au revoir et lui donner un paquet pour ma famille. Quand je lui rendais visite, j'ai eu une drôle d'impression. Quand je le regardais, j'ai trouvé qu'il y  a quelque chose d'étrange qui dégageait de lui. Je ne le savais pas sur le coup. Nous nous quittâmes en espérant nous retrouver un jour.
Plusieurs mois passèrent et mes parents n'ont pas reçu le paquet que je leur ai envoyé. Peu après quelqu'un m'avait appris qu'il était mort noyé au VN dans son coin natal de Hue. J'ai eu un choc en entendant cela. J'ai compris après l'impression que j'avais eue en le retrouvant, c'était le signe annonciateur que quelque chose de funeste va lui arriver.
Cela me faisait beaucoup de peine car je tenais beaucoup à lui et j'ai mis du temps à faire un deuil.
Je voudrai aussi rappeler d'autres disparu(e)s avec qui j'ai eu des relations cordiales d'amitié comme:
- Phan Cong Luan dont j'ai eu l'occasion de le connaître avant son mariage. C'était quelqu'un de bien. Il est bien maintenant là où il est.
- Doan Thi Xuan Hoa qui était dans notre classe de 2ième année. Je me rappelais qu'elle était seule et que peu de monde lui parlait . Elle avait une grande amie qui était une soeur. C'était elle qui a découvert son décès tragique  au Pavillon Lacerte à 4 H du matin comme par hasard. Je vous rappelle cette histoire que ce n'était pas facile pour elle de vivre dans un pays étranger car nous sommes comme des expatrié(e)s. Cela cause des fois des blessures psychologiques. Et cela prend du temps à guérir et si nous n'avons pas d'ami(e)s ou des activités extérieures, nous pouvons sombrer dans la détresse psychologique. Paix à son âme.
- Tang Van Truong qui nous faisait rire bien des fois avec ses farces. Paix à ton âme.
- Vo Ho Hai, un ami qui a étudié avec moi au VN à l'école primaire  St-Exupéry. Nous avons travaillé ensemble à Ottawa durant  la 3ième année. J'ai été content de le voir à Jonquière pendant un séjour de travail. Cela me faisait de la peine de le voir partir si jeune. Paix et Joie à ton âme.
- Dang Quang Vinh avec qui j'ai tissé des relations d'amitié durant la fin de mes études. Paix à ton âme aussi ami.
- Dô Lâm Sinh avec qui nous avons eu souvent des relations amicales. Il faisait des farces et nous avons eu beaucoup de plaisirs ensemble. Il nous servait de coiffeur lorsqu'à la fin du mois, il nous restait plus un sou. Mais dans ce temps là il avait beaucoup peur des fantômes. Et quand Mlle Hoa était décédée, il passait son temps à psalmodier Nam Mô A Di Da Phat. Plus tard, il cherchait à cheminer durant les dernières années de sa vie. Que Dieu ait son âme.
- Paix aussi aux autres que je n'ai pas connu et qui sont partis de l'autre côté.
Notre réunion à Laval 2013 est donc une bonne opportunité de tisser des liens d'amitié et donc de nous réjouir de ces moments précieux de la vie. N'ayons pas de regrets car nous vieillissons vite.
L'important pour nous c'est de réussir notre vie c’est-à-dire être heureux dans le cœur et dans l'âme dans le moment présent peu importe si nous avons réussi ou non dans la vie.
Permettez-moi de partager ici avec vous les 5 plus grands regrets des personnes avant de quitter la vie:
En s'occupant pendant plusieurs années de patients dans les dernières semaines de leur vie, une infirmière australienne, Bronnie Ware, a recueilli leurs derniers mots, voeux et souhaits.
Dans son livre The top five regrets of the dying ('Les cinq plus grand regrets des mourants') paru à la fin de l'été 2011, Bronnie Ware s'intéresse plus particulièrement à la «clarté de vision que les gens atteignent à la fin de leur vie, et à la façon dont nous pourrions apprendre de cette sagesse».
Elle explique que les réponses de ses patients sur leurs regrets ou des choses qu'ils auraient aimé faire de manière différente se recoupaient, sur «des thèmes communs qui revenaient constamment».
Voici les cinq plus grands regrets des patients dont elle s'est occupée:
Regret no 1. J’aurais aimé avoir le courage de vivre comme je voulais, et pas de vivre la vie qu’on attendait de moi. C'est, d'après Bronnie Ware, le regret le plus partagé. «Quand les gens se rendent compte que leur vie est presque terminée et qu'ils la regardent avec clarté, c'est facile de voir le nombre de rêves qu'ils avaient et qu'ils n'ont pas réalisé.»

Regret no 2. Je regrette d’avoir travaillé si dur. Le regret des patients masculins de l'infirmière. «Les femmes l'ont également dit, mais comme la plupart d'entre elles étaient d'une génération plus ancienne, la plupart de mes patientes n'avaient pas été celles qui soutenaient financièrement leur famille.» 

Regret no 3. J’aurais voulu avoir le courage d’exprimer mes sentiments.

Regret no 4. Je regrette de n’être pas resté en contact avec mes amis. Bronnie Ware assure que ses patients «ne se rendaient vraiment compte de l'avantage des amis de longue date que dans leurs dernières semaines, et il n'était pas toujours possible de les retrouver».
C'est à la fin de sa vie qu'on s'aperçoit combien les relations entretenues avec nos ami(e)s deviennent vraiment importantes . C'est le temps de renouer les liens avec nos ami(e)s car c'est en développant nos liens d'amitiés qu'on se sente soutenu et réconforté quand il nous arrive des évènements importants comme la mort ou autre. 

Regret no 5. J’aurais aimé m’autoriser à être plus heureux. Un regret «étonnamment partagé», d'après l'infirmière. «La plupart ne réalisait qu'à la fin que le bonheur était un choix.». Si nous voulons être heureux, nous devons décider et faire un choix d'être heureux aujourd'hui et non attendre que toutes les conditions (carrière, argent, gloire, richesse, pouvoir, amour...) soient réunies pour vraiment être heureux .
En réalité, nous sommes responsables de notre bonheur ou de notre malheur qui dépend de notre état de conscience et personne d’autre. S'autoriser à être heureux c'est prendre soin de son enfant intérieur et donc lui donner plus d’importance.
En conclusion:
Quand on est jeune, on pense qu'on a le temps mais quand on arrive à la cinquantaine, la soixantième, la soixante dixième, la quatre vingtième... le temps file trop vite et beaucoup de personnes qui n'ont pas vraiment vécu c’est-à-dire accepter qu'ils sont responsables de leurs vies, ont toutes sortes de regrets du passé donc de la culpabilité qui les empêche d'être sereins sur le lit de mort.
La vie est un pont, traverser le mais ne fixez  pas votre demeure. C’est elle qui nous prend et elle nous emmène où elle veut et où elle va…
Donc pas de regrets, vous en êtes absolument sûrs?

LONG LE VAN
27 JUILLET 2013

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